Mission Olifant

https://www.anciens-cols-bleus.net/t6139p30-operations-diverses-beyrouth-lors-des-missions-olifan
http://varmarine.wifeo.com/montcalm-page-2.php
http://varmarine.wifeo.com/montcalm.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Montcalm_(fr%C3%A9gate)
http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/lynx/index.htm

Jounieh Larnaca 211 km
Lynx 222 km/h autonomie 2h15

Montcalm (frégate)

TypeFrégate de lutte anti-sous-marine
ClasseGeorges Leygues
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier navalDCN Brest
Lancement30 mai 1980
Mise en service28 mai 1982
Statutdésarmé le 3 juillet 20171
Équipage
Équipage22 officiers (dont 4 pilotes), 145 officiers mariniers, 77 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur139 mètres
Maître-bau15 mètres
Tirant d’eau5,50 mètres
Tirant d’air41,60 mètres
Déplacement4910t (pc)
PropulsionCoDoG
Puissance52.000Cv (TAG) / 11.200Cv (Diesel)
Vitesse30 nœuds avec les turbines à gaz (TG) et 21 nœuds avec les diesels
Caractéristiques militaires
Électronique2 centrales de navigation inertielle SIGMA 40 (Safran Electronics & Defense)
Rayon d’action4.000 Nq (à 15 nds)
Aéronefs2 WG-13 « Lynx »
Carrière
IndicatifFAMO

Le Montcalm est une frégate anti-sous-marine de la classe Georges Leygues (type F70) mise en service dans la Marine nationale française de 1982 à 2017. Son numéro de coque est D642. Elle est parrainée par la ville de Nîmes et porte le nom de Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759).

Historique

Troisième unité de la série des « corvettes anti-sous-marines », (renommée en juillet 1988 « frégates anti sous marines » type F-70″), la frégate Montcalm a été mise sur cale le 5 décembre 1975 par le chantier naval de DCN Brest, lancée le 3 mai 1980 et admise au service actif le 28 mai 1982.
En 1999-2000, dans le cadre du programme OP 3A (Opération d’Amélioration de l’Autodéfense Antimissile), elle a reçu un abri de défense à vue au-dessus de la passerelle, un système de traitement des informations de défense à vue STIDAV, un système d’autodéfense rapprochée SARA (ou SENIT 8/01), 2 systèmes SATCP Sadral avec missiles Mistral, 2 tourelles de 30 AA Breda-Mauser (remplacées en 2012 par 2/20 AAF 2), 2 lance-leurres Dagaie Mk 2, 2 conduites de tir optroniques DIBC-2A (Vigy 105), un système de veille infrarouge Vampir DIBV-2A et 2 brouilleurs ARBB-36 et reçu un radar DRBV-15 à la place du DRBV-51.
En 2002-2003, la coque a été renforcée par des bulges longs de 60 m et lestée de 210 t de béton, provoquant un accroissement global du déplacement de 330 t et une réduction de la distance franchissable d’environ 20 %.
Les 9 et 10 octobre 2008 ont lieu sur le Montcalm les premiers appontages automatiques d’un drone sur un bâtiment de faible tonnage en mouvement. Certes, un drone RQ-8A Fire Scout s’est posé les 16 et 17 janvier 2006 sur le LPD USS Nashville de classe Austin, un navire beaucoup plus gros possédant un large pont d’envol et qui, de plus, naviguait par mer d’huile à petite vitesse2. Pour permettre des conditions d’emploi de jour comme de nuit du Camcopter S-100 fabriqué par Schiebel, DCNS a conçu le Système d’appontage et de décollage automatique (SADA), doté d’un capteur infrarouge, destiné à guider avec précision le drone pendant l’appontage. L’objectif, atteint, était une précision de 30 centimètres afin que l’engin soit capable de harponner en toute sécurité la grille de la plateforme hélicoptère. Le temps de récupération ne serait que de deux minutes3.
La frégate devait être désarmée en 2015 mais à la suite de la vente de la FREMM Normandie à l’Égypte, elle reste finalement en service jusqu’au 3 juillet 2017. Depuis 2018, elle est en attente de démantèlement dans le port de Toulon, à proximité de l’anse de Brégaillon.

Traditions

La frégate Montcalm reprend les traditions du croiseur Montcalm, titulaire de trois citations (pour les combats de Narvik, les combats de Dakar et le débarquement de Provence) et de la croix de guerre 39-45. A ce titre, l’équipage portait la fourragère verte. La frégate arborait la flamme de la croix de guerre au mât de Beaupré.
La frégate Montcalm a obtenu une citation supplémentaire à l’occasion de l’opération Harmattan.
La tape de bouche du Montcalm représente une ancre de marine avec à senestre le blason de Louis-Joseph de Montcalm,et à dextre, un dragon, en référence à la devise de Dieudonné de Gozon : « Draconis extinctor » (tueur de dragons) et surmonté d’une couronne de marquis.

Liste des commandants successifs

Nomduau
CV Bonbon13.12.8011.06.82
CV Labouérie11.06.8209.12.83
CV Albatro09.12.8309.08.85
CV Renoux09.08.8527.01.87
CV Méheut27.01.8708.08.88
CV Bariller08.08.8820.02.90
CV Wybo20.02.9027.08.91
CV Fabiani27.08.9126.04.93
CV Brun26.04.9323.09.94
CV Célérier23.09.9413.09.96
CV Mellet13.09.9615.07.98
CV Collonnier15.07.9824.07.00
CV Nielly24.07.0026.07.02
CV de Bremond d’Ars26.07.0215.09.04
CV Deluzarches15.09.0423.06.06
CV Lefebvre23.06.0618.07.08
CV Lockhart18.07.0822.07.10
CV Chové22.07.1017.02.12
CV Fontarensky17.07.1222.07.14
CV du Gardin22.07.1430.06.16
CV Pitrat30.06.1603/07/17

Caractéristiques

Navigation

Le Montcalm est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem. Grâce à leur technologie Gyrolaser (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l’efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d’autodéfense du bâtiment.

Senseurs

Radars

  • un radar de veille aérienne longue portée DRBV-26A
  • un radar de veille combinée air-surface DRBV-15A
  • Un radar de tir DRBC32 associé à la conduite de tir 100mm « Vega ».

Sonars

  • Un sonar de coque DUBV-23 à basse fréquence, remplacé en 2008 par un UMS-41104
  • Un sonar à immersion variable (VDS : Variable Deep sonar) DUBV-43 à basse fréquence

Optronique

  • deux Vigy105 associées au système d’autodéfense OP-3A
  • Un système EDIR associé à la conduite de tir CROTAL-NAVAL

Armement

À son lancement, il est armé de deux systèmes de quatre missiles anti-navire MM40 Exocet, d’un système anti-aérien Crotale avec huit missiles sur rampes (soit vingt-six missiles), d’un canon de 100 mm Mod. 1968 CADAM, de deux canons anti-aérien de 20 mm Oerlikon Mk 10 Mod. 23, remplacés dans le cadre de la refonte « 3A » par deux tourelles de 30 mm BREDA, puis par deux canons de 20 mm F2, de deux mitrailleuses de 12.7 mm et de deux catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (soit dix torpilles). Il embarque deux hélicoptères Westland Lynx5.

Engagements

Admis au service actif le 28 mai 1982; Le Montcalm rallie Toulon le 7 juin 1982.
Il appareille sur alerte le 11 juin 1982 pour la première mission « Olifant-1 ». Il arrive en vue de la ville de Journieh (Liban) dès le 13 juin afin de protéger l’évacuation des ressortissants français présents au Liban6, conséquence de l’intervention israélienne (opération « Paix en Galilée »). Il reste sur zone jusqu’au 4 juillet 1982.
La frégate Montcalm est à nouveau engagée au large du Liban dans la mission Olifant-6 (septembre – octobre 1982), Olifant-13 (avril – mai 1983), Olifant-18 (octobre 1983), Olifant-19 (décembre 1983 – février 1984), Olifant-26 (mars 1985), Olifant-31 (novembre – décembre 1985), Olifant-34 (juin – juillet 1986)7.
Le Montcalm est engagé dans l’opération Prométhée dans le détroit d’Ormuz du 23 janvier 1988, au 12 avril 1988, puis dans l’opération Artimon du 1er octobre 1990 au 2 novembre 1990 et du 28 avril 1991 au 15 août 1991.
Il est ensuite déployé à plusieurs reprises dans le Golfe persique d’avril à juillet 1993, d’avril à juillet 1994, de décembre 1995 à mars 1996 et d’avril à août 19998.
Le Montcalm est engagé dans l’opération Enduring-Freedom, en océan Indien en février-mars 2005, de janvier à avril 2011 et de mars à mai 20139
En 2007, la frégate Montcalm participe à l’opération Baliste d’évacuation de ressortissants français au Liban.
En juin 2010, la frégate Montcalm est intégrée à la TF448, force maritime de la FINUL au large du Liban10.
La frégate Montcalm est notamment engagée dans l’opération Harmattan en Libye visant à faire respecter la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies. Le 12 mai, l’état-major des armées a précisé que la frégate Montcalm avait ouvert le feu au canon sur un objectif côtier dans la région de Marsa El Brega, le 2 mai 201111, le premier d’une longue série. Le Montcalm revient à proximité de Brega le lendemain 3 mai, mais il est pris à partie par une batterie de lance-roquettes et un canon de 155 mm. Un coup tombe notamment à moins de 150 mètres du bord, obligeant le Montcalm à écourter sa passe de tir12.
En 2013, elle est déployée en océan Indien et engagée dans le cadre de l’opération Enduring Freedom.
Le 30 juillet 2014, la frégate Montcalm conduit avec la frégate Courbet l’opération d’évacuation depuis la Libye de 47 ressortissants français et étrangers13, dont 14 enfants.
La frégate Montcalm est engagée du 28 juillet au 14 octobre 2015 en Méditerranée orientale, dans le cadre de l’opération Opération Chammal14. La mission, initialement tournée vers le contrôle des flux maritimes évolue du fait du déploiement en Syrie des forces armées de la fédération de Russie en soutien des forces gouvernementales, vers une mission d’observation de la situation aéro-maritime et de collecte de renseignement d’intérêt stratégique.
Elle est engagée une ultime fois du 4 janvier au 28 mars 2017 dans le cadre de l’opération Chammal, en Méditerranée orientale15 avant de rentrer à Toulon pour conduire ses opérations de désarmement.

Hélicoptère Lynx WG13

Construit par la firme britannique Westland, et principalement utilisé dans la marine francaise en lutte anti-sous-marine, l’hélicoptère Lynx peut également être déployé lors de missions de lutte anti-surface.
Il possède des bonnes capacités de détection propres avec des instruments précis de navigation, un radar pour la lutte au dessus de la surface, un sonar pouvant être immergé jusqu’à près de 150 mètres ou un dispositif de lancement de bouées acoustiques en détection passive et enfin des moyens d’interception radio et radar.
C’est aussi un porteur d’armes avec une capacité d’emport de deux torpilles anti-sous-marine MK46. Son autonomie est d’environ deux heures de vol et se réduit en fonction de l’armement embarqué, de la nécessité de faire du vol stationnaire pour la mise en oeuvre du sonar, et des conditions météorologiques, température et humidité principalement.

Flottille 31F

Basée à Hyères et armée d’hélicoptères Lynx WG13, la 31e flottille d’hélicoptères embarqués (31F) est spécialisée dans la lutte anti-sous-marine.
C’est la première flottille d’hélicoptères de l’aéronavale, créée le 1er août 1956 en Algérie, elle était équipée dans un premier temps d’hélicoptères H21C « Banane », qui effectuaient des missions de transport et d’assaut. Après quelques embarquements sur les porte-avions Arromanches, Clemenceau puis Foch, et deux missions dans le Pacifique, elle commence à se spécialiser dans la lutte anti-sous-marine sur HSS à partir de 1961.
L’arrivée des Lynx en 1978 confirmera cette vocation ASM. Elle fournira, et fournit encore de nos jours, des détachements au profit des bâtiments porte-hélicoptères basés à Toulon. Ses appareils, embarqués principalement sur les frégates type Georges Leygues, ont participé à la guerre du Golfe (1991), aux divers conflits en Somalie, Erytrée, Yougoslavie, ainsi qu’à l’opération Héracles (Afghanistan) au coté du porte-avions Charles de Gaulle.
Son emblème est un Pégase blanc – un cheval ailé, symbole que les américains ont choisi pour leurs propres H21, surnommés « work-horse » (cheval de trait) – sur Croix d’Agadès, parce que la flottille a vu le jour en Afrique du Nord.
Au 1er juillet 2006, la 31F comptait 128 marins, 9 hélicoptères Lynx et armait 4 frégates anti-sous-marines type F70 (Jean de Vienne, Dupleix, Montcalm, et La Motte-Piquet). La mission principale de la 31F reste la lutte anti-sous-marine. Ses équipages sont également amenés à remplir des missions de sauvetage en mer, à l’image du 21 mars 2006 dans le golfe d’Oman, où un hélicoptère Lynx de la 31F a participé à l’évacuation d’un membre d’équipage d’un porte-containers panaméen en feu.
En 2010, compte tenu des travaux d’organisation de l’aéronautique navale, en préparation de l’arrivée de l’hélicoptère NH 90 dans la marine, l’état-major de la marine décide la mise en sommeil de la 31F à partir du 25 juin 2010. Les détachements d’hélicoptères Lynx au profit de la force d’action navale seront alors constitués au sein de la flottille 34F.
La flottille 31F a pour ville marraine Banyuls-sur-mer (66) depuis le 23 juin 2009.

ASM Montcalm

Le Bâtiment

Le Montcalm est le 4ème du même nom, le 1er fut une corvette cuirassée construite sur les plans d’un célèbre Dupuy de Lome (avec comme 1er nom de baptême « L’Indienne », étonnant sachant que Montcalm va trouver la mort en pays Québecquois) , le 2ème fut un croiseur cuirassé construit à La Seyne-sur-Mer sur les plans d’Emile Bertin , et le 3ème fut un croiseur qui servi de cible à Dakar à une force navale anglaise avant de participer au débarquement de Normandie puis de Provence jusqu’à la prise de Toulon.

Caractéristiques Principales.

Equipage 18 OFF + 117 OM + 93 QMM (en 1982)
Déplacement 3880 tonnes (4830 t à pleine charge)
Dimensions L = 139 m ; l = 14 m ; tirant d’eau = 5,85 m
Energie-Propulsion2 moteurs diesels Pielstick PA6V280STD (5 200 chevaux) ; 2 turbines à gaz Rolls Royce Olympus TM3B (26 000 chevaux) ; 4 diesels alternateurs ((3 400 kW) ; Vitesse maximale = 30 noeuds
Armement(1) 2 hélicoptères Lynx WG13 avec torpilles, missiles antisurface et grenades
(2) 2 catapultes pour torpilles anti sous-marin
(3) 4 rampes de 2 missiles MM 40
(4) 1 tourelle de 100 mm utilisable également en tir sur but marin et contre la terre
(5) 1 rampe de missiles Crotale
(6) 2 affûts de 20 mm
(7) 1 sonar d’étrave V23
(8) 1 sonar remorqué V43
(9) radar veille lointaine V26
(10) radar veille aérienne V51
(11) radar d’artillerie C32
 et radar de navigation Decca 1226
(12) Guerre électronique SYLLEX

17 mai 1982 : Brest

Par une belle journée de printemps dans le port de Brest, j’embarque à bord de la corvette ASM Montcalm qui est commandée par le Capitaine de Vaisseau Christian BONBON. Le bâtiment vient de finir sa TLD (traversée de longue durée), qui lui a fait connaître, après sa 1ère escale à Toulon : Dakar, Fort-de-France, les Saintes, Vera Cruz, Boston et Reykjavic.
Le CF ABADIE est le chef énergie propulsion. je prend en charge le service électricité et la brigade sécurité.
Le Capitaine de Vaisseau BONBON, Commandant du Montcalm

26 mai 1982 : première sortie à la mer à bord en ce qui me concerne. 28 mai 1982 : La corvette est admise au service actif. Le président de la CPE (Commission Permanente des essais des bâtiments de la Flotte) était alors le Vice-Amiral d’escadre Yves LENNHARDT, futur chef d’Etat-Major de la Marine. 3 juin 1982 : 16h30, elle quitte Brest pour rejoindre l’escadre de la Méditerranée.

Ce jour là, l’ambassadeur d’Israël à Londres abattu par un membre du groupe Abou Nidal, sert de prétexte à Ariel Sharon. Le lendemain, l’aviation israélienne pilonne le stade municipal de Beyrouth, arsenal principal de l’OLP qui riposte dans la soirée par des tirs d’artillerie sur la Galilée. Le 6 juin, Tsahal s’empare du château de Beaufort, de Tyr, Natabiyé et Hasbaya. Elle poursuit sa progression et investit le Chouf puis atteint l’aérodrome de Khaldé le 9 juin d’où elle commence à bombarder Beyrouth.

Période du 7 juin 1982 au 6 août 1984

7 juin 1982 : Le Montcalm arrive à Toulon, il est affecté à l’escadre de la Méditerranée. Le commandant de cette dernière, le Vice Amiral d’escadre Pierre LACOSTE, nous accueille chaleureusement. Ce dernier sera plus connu pour son affection suivante : directeur général de la sécurité extérieure ( D.G.S.E.).

Pour mémoire, trente cinq missions en Méditerranée orientale lors de la guerre civile libanaise seront menées dans la zone sur la période du 11 juin 1982 au 20 août 1986. Olifant 1 débutera par l’évacuation de ressortissants français et européens à Jounieh situé à 20 km au nord de Beyrouth et sera suivi du soutien des contingents français déployés au Liban, pays d’un superficie équivalente à environ celle de deux départements français.

RAPPEL DU CONTEXTE : Depuis les années 70 (septembre noir en Jordanie), les actions de commandos palestiniens se sont multipliées le long de la frontière libano-israélienne. Suite à une attaque particulièrement meurtrière de l’OLP le 11 mars 1978, les forces israéliennes ont envahi le sud Liban, et le 19 mars le conseil de sécurité de l’ONU a mis en place la FINUL (Force Intermédiaire des Nations Unies au Liban). Avec les accords de paix avec l’Egypte du 17 septembre, la violence dans la zone s’accroît. Après l’assassinat de Sadate le 6 octobre 1981, l’armée israélienne déclenche son opération « Paix en Galilée » le 6 juin 1982 pour annihiler la menace palestinienne au Liban sur les colonies juives de Galilée occidentale. La première intervention consistait à encercler Beyrouth. L’opération maritime et aéro-maritime Olifant est alors déclenchée pour évacuer les ressortissants. Elle sera maintenue et renforcée avec une mission de sécurité de l’espace aérien pour les éléments français (opérations Epaulard d’évacuation des combattants palestiniens, Diodon puis Detops et participation à la FINUL). La suite est bien connue, un long conflit au Proche-Orient, qui est encore d’actualité à ce jour.

10 juin 1982 : En soirée, l’ordre est donné au Montcalm de participer à l’évacuation d’une partie des ressortissants français du Liban.

11 juin 1982 : A l’assemblée du matin, l’équipage est informé des évènements. Le bâtiment se transforme en ruche, les ravitaillements de toutes sortes s’effectuent. En fin d’après-midi, le Capitaine de Vaisseau Guy Labouérie prend le commandement du bâtiment, qui par la même occasion devient le 1er commandant de la 1ère division de corvettes ASM comprenant également le Georges Leygues et le Dupleix et les flottilles 35F. A peine la cérémonie de prise de commandement achevée, le bâtiment appareille pour sa première mission opérationnelle : Olifant 1. Après avoir récupéré à la sortie des passes de Saint-Mandrier deux des lynx de la flotille 35 F, le Commandant ordonne un exercice majeur du type Machinex : les deux machines en Avant Urgent puis une fois l’ordre exécuté, les deux machines en Arrière Urgent. Le bâtiment se stoppe sur une distance inférieure à deux fois celle de sa longueur. Le transit vers le Liban s’effectuera à la vitesse de 28 nœuds, avec deux ralentissements, le 1er au passage de nuit des Bouches de Bonifacio, le 2ème pour le ravitaillement en combustibles par le pétrolier ravitailleur Meuse à la sortie du détroit de Messine.

12 juin 1982 : les familles sont informées par message que le bâtiment a appareillé pour une mission humanitaire vers les côtes libanaises et pour une durée indéterminée. A noter que l’équipage fut plus tard décoré de la médaille avec agrafe « mission aide humanitaire » qui fut transformée en agrafe « mission d’assistance extérieure ».

13 juin 1982 : Nous atterrissons en soirée au large de Jounieh, ville balnéaire tenue par les phalanges situé au dessus de Beyrouth. Le transit a duré en 48 heures, un record. Les ressortissants français embarquent à bord du paquebot Azur, affrété par l’Etat. Le détachement du commando Hubert que nous avions embarqué à Toulon se chargera de la police à bord de l’Azur. Le BDC Argens, premier bâtiment français sur zone après l’ouverture du feu par les Israéliens sera aussi mis à contribution pour les opérations du Liban jusqu’en 1984. Le bâtiment exercera ensuite la fonction de diplomate. Il effectuera entre autres des allers et retours entre Chypre (aéroport de Larnaka) et le Liban au profit des émissaires du quai d’Orsay.

26 juin 1982 : 1ère escale d’une longue série à Larnaka sur l’île de Chypre (20 escales en deux ans). L’occasion aura été donnée aux équipages pour visiter l’île, lieu de naissance d’Aphrodite déesse grecque de l’amour et de la beauté. Découverte de monuments de toutes époques, avec les plaines fleuries, les rivages dorés et les joies de la plage, les sommets violets de ses collines avec le plaisir de pouvoir faire du ski sur les pentes du mont Troodos.
Début juillet, si Beyrouth est investi, il y reste une vingtaine de milliers de combattants palestiniens ou libanais. L’armée israélienne s’engage alors dans des bombardements de terreur sans pour autant user la détermination des défenseurs de la ville et de ses habitants.
8 au 12 juillet 1982 : Escale à Larnaka.
 18 juillet 1982 : la corvette Dupleix nous relève.
 21 juillet 1982 : retour à Toulon.
Le 11 août 1982, l’Amiral LEENHARDT est nommé Chef d ‘Etat-Major de la Marine.
20 août au 20 septembre : Permissions gardiennage.
les 17 et 18 septembre, le massacre de civils par les milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila avec la complicité passive de l’armée israélienne, fait 800 morts, selon une commission d’enquête israélienne.
23 septembre 1982 : Appareillage de Toulon avec à bord Charles Hernu, ministre de la Défense, Alain Savary, ministre de l’Education Nationale, le chef d’état-major des armées et des CEM de la Marine, de l’armée de l’Air, de l’armée de Terre, des élus locaux et quelques élèves de l’éducation nationale, pour une cérémonie en baie de Cavalaire. Un protocole d’accord entre les ministères de la Défense Nationale et de l’Education Nationale est signé dans le hangar hélicoptères. Il est un suivi d’un buffet. A noter qu’à l’occasion de nombreuses petites cuillères seront empruntées involontairement par nos invités. Une fois les invités débarqués, le bâtiment reprend la mer une nouvelle fois pour le Liban (missions Olifant 5 et 6). Le Montcalm assure le soutien des troupes à terre.
 8 au 11 octobre 1982 : Escale à Larnaka.
 19 au 22 octobre 1982 : Escale à Larnaka.
16 février 1983 : Inspection par le Commandant.
 21 au 26 février 1983 : Sortie en mer.
 2 au 4 mars 1983 : Sortie en mer.
 7 au 10 mars 1983 : Sortie en mer.
 28 mars 1983 : Début mission OLIFANT 13.
6 au 9 avril 1983 : escale à Beyrouth. Effervescence à bord : lances d’incendie disposées plage arrière et à la coupée (illusoire), personnel de service armé individuellement. Service par bordées, permissionnaires encadrés, tout se passe bien. Nous faisons l’objet de toutes les curiosités pour les autochtones.
12 avril 1983 : Mouillage à Jounieh.
Dans ce mois d’avril, un attentat-suicide chiite fera 63 morts à l’ambassade des Etat-Unis à Beyrouth.
 15 au 18 avril 1983 : escale à Larnaka.
 28 avril au 2 mai 1983 : escale à Larnaka.
 4 et 5 mai : mouillage à Larnaka.
Signature d’un accord de paix entre Israël et le Liban. Création d’une zone tampon sous l’autorité de l’Armée du Liban Sud.
 9 au 12 mai 1983 : escale à Larnaka.
14 mai 1983 : visite au 3ème RIMA Le 3ème Régiment d’infanterie de Marine est un corps entièrement professionnalisé. C’est, en dehors de la Légion étrangère, la plus ancienne formation de l’armée de terre à base d’engagés. Le Montcalm a permis à certains Marsoins de faire relâche sur Chypre. En échange, certains d’entre nous ont pu partager leur quotidien au sein de Beyrouth.
 20 mai 1983 : mouillage à Beyrouth.
 21 au 24 mai 1983 : escale à Larnaka. Le 21, Cérémonie de remise de décorations.
Au Liban, la situation politique est favorable au gouvernement de M.Amin Gemayel jusqu’à la signature, le 17 mai, du traité israelo-libanais. Le retrait israélien des abords de Beyrouth provoque un assaut général des milices islamiques, soutenues par la Syrie et la Lybie, pour occuper le terrain libéré. La France renforce son dispositif à terre et dépêche un important groupe aéronaval (12 bâtiments – 96000 tonnes). Le Montcalm participe ainsi à la mission Olifant 13 (28 mars au 1er juin), avec une série d’escales à Larnaka, Beyrouth, Jounieh, et, sur le chemin du retour, Ajaccio (31 mai).
25 au 27 mai 1983 : nouvelle escale à Beyrouth. L’équipage se livrera enfin aux plaisirs du commerce (gadjets électroniques, bijoux …)
 28 mai 1983 : relève par la corvette Georges Leygues.
1er juin 1983 : retour à Toulon. . Début d’une période d’insdisponibilité pour entretien du 2 au 23 juin. Inspection générale par ALESCMED le 23 juin. Permissions auto-gardiennage du 24 juin au 25 juillet.
En juin 1983, des heurts éclatèrent dans l’est du Liban entre différentes factions palestiniennes causant des souffrances importantes parmi les civils palestiniens.
A partir du mois d’août, le contingent français de la FINUL, réparti en de multiples postes d’observation contrôlant le centre ville et le port de Beyrouth, va subir de multiples attaques de la part des milices islamiques. La Task Force 452, croisant au large, attaquera une première fois le 22 septembre pour réduire une batterie syrienne par Super-Etendard sur les hauteurs de Beyrouth.
1er septembre 1983 : Le Montcalm quitte à nouveau Toulon le 1er septembre, intégré à la TF452, pour une mission Olifant 17, avec encore de nombreuses escales à Larnaka, et enchaîne, à partir du 6 octobre, par la mission Olifant 18, avec une escale sur le retour en France à Athènes (25 au 29 octobre) et le passage du canal de Corinthe (29 octobre). Le Montcalm est de retour à Toulon le 31 octobre.
La « guerre de la Montagne » oppose chrétiens et druzes. Ceux-ci prennent le contrôle de la région du Chouf. En septembre 1983, quand les milices druzes des montagnes Shouf au Liban tirent sur des casques bleus américains, l’arrivée du New Jersey met fin aux tirs. Plus tard, les tirs du New Jersey finissent par tuer des chefs de cette milice. L’USS New Jersey avait été remis en service le 28 Décembre 1982, modernisé avec l’installation de 16 missiles Harpoon et 32 Tomahawk missiles plus l installation de 4 systèmes Phalanx CIWS.
23 octobre 1983 :  Peu avant que le bâtiment quitte la zone Liban, a lieu le terrible attentat de l’immeuble Drakkar qui cause la mort de 58 soldats parachutistes français.  Côté américain il y aura241 morts.
Le président Mitterrand affirmait alors que « ce crime » ne resterait pas « impuni ». La TF452 répliquera le 17 novembre en détruisant un camp d’entraînement et la caserne de Cheikh Abdallah à Baalbeck au Liban. Huit Super-Etendard français qui seront catapultés depuis le porte-avions Clemenceau largueront des bombes. Une action qui aurait fait 39 morts et 150 blessés.

 24 octobre 1983 : passage par à l’ile de Santorin.
 25 au 29 octobre 1983 : escale à Athènes.
 29 octobre 1983 : passage du canal de Corinthe.
 31 octobre 1983 : retour à Toulon.
2 au 27 novembre 1983 : période d’entretien intermédiaire.
Un attentat-suicide contre le quartier général israélien à Tyr fait 62 victimes.
1er décembre 1983 : escale à Marseille où se déroule la conférence maritime régionale.
9 décembre 1983 : prise de commandement par le CV Georges ALBATRO.
15 décembre 1983 : Nous quittons les appontements de Milhaud pour une 5ème mission en Méditerranée Orientale. Quelques jours après, le 15 décembre, le Montcalm quitte à nouveau Toulon, toujours intégré à la TF452, pour la mission Olifant 19 qui comprendra l’opération Anabase (19 au 21 décembre) d’évacuation de Yasser Arafat et de ses troupes assiégées à Tripoli par les forces syriennes.
20 décembre 1983 : Nous allons constituer l’escorte insolite de cinq bâtiments grecs battant pavillon de l’ONU pour rejoindre Tripoli. Les troupes palestiniennes embarquent.
Le foyer de tension entre Palestiniens se déplaça ensuite vers le nord du Liban, autour de la ville de Tripoli. Un accord intervint finalement entre les parties, prévoyant un cessez-le-feu et l’évacuation du président de l’OLP, Yasser Arafat, et des éléments armés de l’OLP qui lui étaient fidèles. En réponse à une demande du président Arafat, le Secrétaire général décida, pour des raisons humanitaires, d’autoriser les navires qui devaient évacuer les forces de l’OLP de Tripoli à arborer le pavillon de l’Organisation des Nations Unies.
Yasser Arafat et 4000 de ses combattants loyalistes palestiniens viennent de quitter le Liban à bord de cinq bâtiments grecs protégés par le pavillon de l’ONU et par la marine française. Cette évacuation se déroulera sans incident et a permis aux Palestiniens évacués de se réfugier en Algérie, en Tunisie ou encore au Nord-Yémen.
21 décembre 1983 : Au large de Port Said, nous laissons le convoi poursuivre sa route.
22 décembre 1983 : Port Saïd – Beyrouth
25 décembre 1983 : La nuit de Noël sera terrible pour nos camarades installés à la résidence des Pins à Beyrouth. Ils subissent des tirs des parties adverses. Nous n’aurons jamais l’autorisation de les appuyer.
22 janvier 1984 : nous apprenons le décès du Préfet Maritime, le Vice-Amiral d’Escadre OROSCO.
7 février 1984 : retour à Toulon, pour une période d’indisponibilité pour entretien et réparations (IPER). Le bâtiment recevra les infrastructures nécessaires au nouveau système de transmissions par satellite : Syracuse. Fin de l’IPER le 26 février.
Pour mémoire, le 8 février 1984, le New Jersey tire environ 300 obus sur des positions Druzes et Syriennes dans la plaine de la Bekaa à l’est de Beyrouth. Ces projectiles détruisent un poste de commandement Syrien et tuent le général commandant les forces Syriennes au Liban et de nombreux autres officiers supérieurs.
3 février 1984 : l’escorteur d’escadre D’ESTREES nous relève.
La milice chiite Amal prend le contrôle de Beyrouth-Ouest. Les Druzes de Walid Joumblatt s’emparent des positions des Forces Libanaises (milice chrétienne) dans la montagne au sud de Beyrouth. Les contingents militaires américains, britanniques et italiens de la Force multinationale quittent le Liban.
7 mars 1984 : entrée au bassin.
Premier d’une longue série d’enlèvements d’otages occidentaux. La France annonce le retrait de son contingent de la FINUL. Le Conseil des ministres décide l’abrogation du traité de paix de mai 1983.
14 mai 1984 : début des essais à la mer.
Au Liban formation d’un gouvernement d’union nationale dirigé par Rachid Karamé.
31 mai 1984 : le Montcalm quitte Toulon pour l’Atlantique Nord.

OLIFANT : L’opération maritime et aéro-maritime Olifant est alors déclenchée pour évacuer les ressortissants. Elle sera maintenue et renforcée avec une mission de sécurité de l’espace aérien pour les éléments français (opérations Epaulard d’évacuation des combattants palestiniens, Diodon puis Detops et participation à la FINUL).

Toutes les frégates effectuant les missions Olifant (j’en ai fais 5) transportaient un détachement d’environ 15 commandos. La durée de ces missions étaient de 2 à 3 mois. Les deux hélicoptères des détachement 31 F assurés une plus value pour ces missions. Les hélicoptères assuraient le transport (ou l’évacuation) des ministres français ou d’autorités civiles ainsi que des familles des otages détenus au Liban).

Le transit vers le Liban s’effectuera à la vitesse de 28 nœuds.

Nous avons eu aussi à bord des nageurs du commando Hubert (évacuation d’Arafat, retrait des casques « blancs », retrait des infirmières parachutistes, des détachements de gendarmes assurant la sécurité de l’ambassade, évacuations d’enfants blessés pour une fondation). Nous avons eu aussi des parachutistes assurant les transmissions avec les militaires français à terre ainsi que d’autres personnes (Secret).

Pour mémoire, trente cinq missions en Méditerranée orientale lors de la guerre civile libanaise seront menées dans la zone sur la période du 11 juin 1982 au 20 août 1986. Olifant 1 débutera avec la Frégate « Montcalm » (relevé par l’EE « Guépratte ») par l’évacuation de ressortissants français et européens à Jounieh situé à 20 km au nord de Beyrouth et sera suivi du soutien des contingents français déployés au Liban. Chaque Frégate était relevé par une autre frégate sauf une fois le « Georges Leygues » a été remplacé par la « Rance » à Larnaca.

J’ai effectué plus de 40 escales à Larnaca.

Sachant que chaque Frégate a effectué entre 4 et 5 voire 6 missions Olifant, vous calculez ce qu’ont fait les autres bâtiments.

Exact, Le « Montcalm » est de retour à Toulon le 21 juillet 1982. Il a été relevé sur zone par le « Dupleix ». C’est le « Georges Leygues » qui relève le « Dupleix ».
Le « Georges Leygues », en fin de mission (la mission se terminait le 13 septembre avec le retrait du Liban de la force multinationale d’interposition) fait demi-tour au large de la Grèce le 14 septembre car on venait d’assassiner Bachir Gemayel. Il sera de retour à Toulon début octobre. Les premières misions Olifant avait une durée de 4 semaines environ

Si le « Montcalm » est déployé au large du Liban à compter du 11 juin 1982, la numérotation officielle des missions Olifant débutera avec le « Dupleix » (n° 1) suivi du « Georges Leygues » (n° 2,3,4,5 et 6 pour la période du 14 aout 82 au 1er octobre 1982)
Il semblerait que les premières numérotations étaient données pour chaque opération sur zone opérationnelle et non pour la durée du détachement d’un bâtiment, numérotation qui sera donné plus tard

Ainsi le « Georges Leygues » a effectué les missions Olifant 2, 3, 4, 5, 6, puis 14 et 15, puis 22, puis 28 et enfin 33. Une dernière non numérotée considérée comme un déploiement en Méditerranée Orientale du 8 novembre au 10 décembre 1986.

Nota : Mon précédent post : Lors de la sortie du personnel à Beyrouth, un groupe était encadré par des légionnaires, un autre par des parachutistes du 17ème RGP.

Exact pour la numerotation Olifant 1 (devenue 1 par la suite) se termine par l’assassinat de Gemayel toute la force avait quitté le Liban la veille seul le D’Estrees fera demi tour au large de la crete pour commencer Olifant 2 quelques jours plus tard il sera « epaulé » par le GLG et c’est reparti pour un tour qui durera plusieurs annees, la fin reelle de ces missions sera l’exfiltration du general Aoun mais c’est une autre histoire

Bonjour à tous
Je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas
Maître Principal miasm (er ) LEFONDEUR Gérard Mle 057018400
Voila ce qui m’amène lorsque j’étais embarqué sur la GALISSONIERE de 1981 à 1983 j’ai effectué les missions OLIFANT 8 et 9 dans les eaux LIBANAISES avec escale plusieurs fois à BEYROUTH ( rotation avec LARNACA toutes les semaines ).
je recherche donc une aide pour savoir comment sont comptés les périodes sur le territoire.En effet il semble que je ne soit resté sur zone que 30 jours ( d’après l’état major) pourtant départ de Toulon le 06 décembre 1981 et retour le 23 mars 1982 . j’ai obtenu une « copie » du journal de bord par le musée de la marine et bien pas une seule escale à BEYROUTH ni ailleurs d’ailleurs durant cette période 06 décembre 1981 et retour le 23 mars 1982 pourtant j’ai ravitaillé en vivre et courrier un régiment de para stationné dans une école
Aurais-je fais partie d’une missions « secrète » de l’état major dans la 4 éme dimension ou est ce la faute des Commandos de marine embarqués et deposés en secret quelque par sur une plage LIBANAISE ?

j’effectue cela car je postule pour « le Titre reconnaissance de la nation »
si quelqu’un est dans le même cas merci de me contacter en MP

L’attentat vient de se produire , photo prise de la passerelle du Montcalm au mouillage devant le port

Oui , comme tu le dit, en direct, une énorme explosion , un nuage de poussière a la jumelle périscopique on voyait un immeuble en Z , …… nous avons su bien apres ce qu’il c’était passer , drole de journée !

Crash du Lynx du « Dupleix »

Crash du Lynx du « Dupleix » au large de BeyrouthLe mardi 29 novembre 1983, le Lynx n°277de la flottille 31F, en détachement sur la corvetteDupleix, s’abîme en mer au large de Beyrouth : le MP Tanguy (commandant d’aéronef) est porté disparu, l’EV1 Grilli (co-pilote) et le PM Oswianka (chef cargo) décèdent dans l’accident.Les cérémonies religieuseet militaire en leur mémoire ont lieu le 5 décembre dans le hangar dela31F, en présence de l’amiral Leenhardt, chef d’état-major de la Marine, et de nombreuses personnalités civiles et militaires. Le 28 novembre 1984, un an après l’accident du Lynx 277de la 31F au large de Beyrouth, une messe commémorative est célébrée dans l’église de Saint-Mandrier. Les contre amiraux Capelle et Doniol assistent à cette émouvante cérémonie. Quelques temps après, l’épave du Lynx 277, arrachée à la mer par 1285 mètres de fondarrive à la base. D’après la commission d’enquête, l’hélicoptère aurait percuté la meraccidentellement, considérant le fait que les Lynx,effectuant les liaisons avec Beyrouth, volaient au ras des vagues. (source:Pilotes de la 31F et personnel ayant participé au repêchage de l’appareil).Sources: divers sites sur internetPhotos: les ruines de l’immeuble «Le Drakkar»,la corvette/frégate ASM Dupleix,-un Lynx,-le blason de la flottille 31 F

Le deuil frappe la Flottille 31F le 29 novembre 1983 lors du crash du 277 à 5 Km au large de Beyrouth. Le Lynx 277 effectuait un retour de nuit à très basse altitude, de Beyrouth vers le Dupleix, quand il a percuté la mer. L’EV1 Grilli, pilote, et le PM Owsianka, électronicien de bord, sont tués. Le PM Tanguy, chef de bord, est porté disparu. Une cérémonie commémorative a lieu à Saint-Mandrier le 5 décembre en présence du Chef d’État-Major de la Marine.

L’épave de l’hélicoptère est ramenée en surface le 22 novembre 1984 au cours d’une mission réalisée par plusieurs bâtiments de la Marine nationale en collaboration avec l’institut français de recherche pour l’exploitation des mers (IFREMER). Au terme de l’opération, le corps de Bernard, resté aux commandes, est ramené à Fréjus un an après l’accident. La cérémonie religieuse célébrée en mémoire du disparu par l’Abbé Lassalvy, en présence de très nombreuses personnalités militaires et civiles, se déroule le samedi 4 février 1985 en l’église de Saint-André-de-Sangonis.

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