Les personnages
POMPON, l’artiste
JAMAL, le docteur
BRISÉIS, la princesse
VICTOR, le marin
BRISÉIS, la fée
VICTOR, le clochard
CLÉMENCE, la maitresse
La troupe
Léa Michelot
POMPON, l’artiste
Baptiste Coubart
JAMAL, le docteur
Corine Sévigny-Roy
BRISÉIS, la princesse
Martin Renwick
VICTOR, le marin
Mathilda Delecroix
BRISÉIS, la fée
Valentin Pradier
VICTOR, le clochard
Clara Enquin
CLÉMENCE, la maitresse
La musique
Les Cloches de Montmartre
THÈME
Paroles
Les Cloches de Montmartre
Chabadabadabada Chabadabadabada
Chabadabadabada Un jour on se retrouvera
Chabadabadabada Chabadabadabada
Et l’amour nous embrassera
Le hérisson
ACTE I Scène 7
Paroles
Le hérisson
Je suis le hérisson
Dans sa promenade
Parmi les fleurs les buissons
Le long des façades
Je fredonne une chanson
Une sérénade
Qui donne de doux frissons
À ceux qui s’évadent
Où aller
Quand je vais vers le nord
Cette odeur qui empeste
Est-ce l’odeur de la mort
Où aller
Lorsque je vais dans l’ouest
C’est la loi du plus fort
Et des pensées funestes
Où aller
Où aller
Je suis le hérisson
Dans sa promenade
Parmi les fleurs les buissons
Le long des façades
Je fredonne une chanson
Une sérénade
Qui donne de doux frissons
À ceux qui s’évadent
Où aller
Plus je vais vers le sud
Plus les gens se détestent
Plus les coups se font rudes
Où aller
Mais si je vais à l’est
Misère et solitude
Sont les maux qui me restent
Où aller
Où aller
Je ne sais plus où aller
Je ne sais plus où aller
Je ne sais plus où aller
Où aller
Je ne sais plus où aller
Je ne sais plus où aller
Je ne sais plus où aller
Où aller
Où aller
Je suis le hérisson
Dans sa promenade
Parmi les fleurs les buissons
Le long des façades
Je fredonne une chanson
Une sérénade
Qui donne de doux frissons
À ceux qui s’évadent
Où aller
Meuh
ACTE II Scène 4
Paroles
Meuh
Je me meus, je me meus
Je me déplace, je change de place
Je me meus, je me meus
Vers la gauche, vers la droite
De bas en haut, de haut en bas
En arrière, en avant
Meuh (x4), Meuh (x4)
Meuh (x4), Meuh (x4) Meuh (x3), Meuh (x3), Meuh…
Bè, Mais non pas bè, une vache
Ça fait meuh, ça m’émeut
Je me déplace, je change de place
Je me meus, je me meus
Vers le haut, vers le bas
De droite à gauche, de gauche à droite
En reculant, en avançant
Meuh (x4), Meuh (x4)
Meuh (x4), Meuh (x4) Meuh (x3), Meuh (x3), Meuh…
Bè, Mais non pas bè, une vache
Ça fait meuh, ça m’émeut
Je me déplace, je change de place
Je me meus, je me meus
Meuh (x4), Meuh (x4)
Meuh (x4), Meuh (x4) Meuh (x3), Meuh (x3), Meuh…
Coin-coin Coin-coin, Oh !
Pipi caca
ACTE II Scène 6
Paroles
Pipi caca
Ici j’ai fait pipi, Ici j’ai fait pipi Ici j’ai fait pipi, Et là… J’ai fait
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Ici, J’ai fait
Ici j’ai fait pipi, Ici j’ai fait pipi Ici j’ai fait pipi, Et là… J’ai fait
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Ici, Il a fait
Ici il a fait pipi, Ici il a fait pipi, Ici il a fait pipi, Et là… Là…
Là… L’a fait
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Caca, Caca caca
Adieu
ACTE III Scène 1
Paroles
Adieu
Je ne vois ni ne pense ni ne parle à personne
Dans mon cœur tout bonheur est éteint
Ni le chant de ta voix ni ton pas n’y résonne
Nul baiser ne m’éveille au matin
Pourtant mon cœur est doux, Pourtant mon cœur est tendre
Si doux qu’il veut comprendre
Je ne vois ni ne pense ni ne parle à personne
Dans mon cœur sans espoir tout est vain
L’illusion d’un amour où mes jours s’abandonnent
N’a laissé qu’un désert dans mes mains
Pourtant mon cœur est doux, Pourtant mon cœur est tendre
Si doux qu’il veut attendre
Je ne vois ni ne pense ni ne parle à personne
Dans mon cœur tout n’est plus que chagrin
J’ai puni par orgueil des erreurs qu’on pardonne
Nos adieux seront sans lendemain
Pourtant mon cœur est doux, Pourtant mon cœur est tendre
Si doux qu’il peut apprendre
Pour moi plus rien n’existe, Et si mon cœur est triste
C’est de se dire adieu
Pardon
ACTE III Scène 5
Paroles
Pardon
On peut tout regretter Plaider l’indulgence
Un esprit tourmenté Jurer son innocence
Mais si l’oubli n’efface Ni vengeance ni grâce
Ni martyr à fêter On peut tout regretter
Pardonne Pardonne
Pardonne Pardonne
Aux hommes
Leur bonne
Volonté
On peut tout supporter Endurer la mort
Face à la nécessité Admettre son sort
À coup sûr immanquable C’était inévitable
C’est la fatalité On peut tout supporter
Pardonne Pardonne
Pardonne Pardonne
Aux hommes
Leur bonne
Volonté
Pardonne Pardonne
Pardonne Pardonne
Aux hommes
Leur bonne
Volonté
Aveugle
ACTE III Scène 6
Paroles
Aveugle
Je ne voyais plus en moi j’étais aveugle Je répétais mot pour mot
Je répondais oui d’une voix agréable Je me sentais de trop
Je me sentais de trop
J’écoutais ceci j’écoutais cela J’entendais partout le même charabia
J’écoutais ceci j’écoutais cela Partout le même blablabla
Partout le même blablabla Partout le même blablabla
Aveugle Je suis aveugle
Aveugle Je suis aveugle
Je ne voyais plus en moi j’étais aveugle Je vivais tel un robot
J’avais perdu mon regard dans un miroir Pour être plus beau
Pour être plus beau
J’avançais par-ci j’avançais par-là J’allais pas à pas vers l’au-delà
J’avançais par-ci j’avançais par-là Tout droit dans le mur tout droit
Tout droit dans le mur tout droit Tout droit dans le mur tout droit
Aveugle Je suis aveugle
Aveugle Je suis aveugle
J’avançais par-ci j’avançais par-là J’allais pas à pas vers l’au-delà
J’écoutais ceci j’écoutais cela Partout le même blablabla
Partout le même blablabla Partout le même blablabla
Aveugle Je suis aveugle
Aveugle Je suis aveugle
Je ne voyais plus en moi j’étais aveugle
Porte-bonheur
ACTE III Scène 8
Paroles
Porte-bonheur
Il est des jours rien ne va Tout l’amour qu’on a en soit
N’est à personne à personne
Il est des nuits on veut comprendre Alors on ferme les yeux
Pour seulement voir le ciel bleu
Sous le ciel mon cœur se brise Sous le ciel mon cœur brise
Avec ton cœur L’éclat du soleil
Un dernier baiser tendre et l’on se donne La promesse d’attendre
Se disant « un jour viendra »
Tourne tourne tourne
Tourne
Tourne tourne tourne
Tourne
Les années passent monotones Et l’espoir de se revoir
S’épuise dans un trop long sommeil
Puis un beau matin d’automne on s’éveille Comme un parfum de bonheur
Frissonne à la bonheur
Sous le ciel mon cœur se brise Sous le ciel mon cœur brise
Avec ton cœur L’éclat du soleil
Alors toutes ces choses promises Ces merveilles qu’on voulait voir
Enfin pour nous se réalisent
Autour de mon cœur, Tourne, Ton porte-bonheur
Autour de ton cœur, Tourne, Mon porte-bonheur
Tourne tourne tourne
Tourne
Tourne tourne tourne
Tourne
Il est des jours rien ne va Tout l’amour qu’on a en soit
N’est à personne qu’à toi
Seize ans
ACTE IV Scène 5
Paroles
Seize ans
Seize ans on veut tout savoir
Sur l’amour et sur son pouvoir
Et la douleur d’un désespoir
Vient nous émouvoir
Seize ans on a le futur
Bleu infini de l’azur
Et des épreuves qu’on endure
On en sort plus pur
On aime
Quand on aime
À seize ans
–
Quand on aime
On aime
À seize ans
–
Seize ans on a l’avenir
Le temps de s’embrasser de rire
Et le temps d’apprendre à souffrir
On pousse un soupir
Seize ans on meurt de désir
Pour la fraîcheur d’un sourire
Et chaque baiser nous inspire
Les feux du plaisir
Quand on aime
On aime
À seize ans
On aime encore plus fort
Quand on aime
Comme on aime
À seize ans
On aime encore plus fort
Quand on aime
Comme on aime
À seize ans
On aime encore
Plus fort
On aime encore
Plus fort
On aime encore
Plus fort
Seize ans un matin à l’aurore
Un jardin de fleur à éclore
Et le chagrin le remord
De ceux qu’on adore
Seize ans la vie on la dévore
Notre innocence s’évapore
Et nous laisse au cœur un trésor
Plus précieux que l’or
Seize ans les mots se murmurent
En lettre d’amour sur les murs
Et pour guérir de leurs blessures
Un jour on les jure
Je t’aime
Comme on aime
À seize ans
On aime encore plus fort
Quand on aime
Comme on aime
À seize ans
On aime encore plus fort
Quand on aime
Comme on aime
À seize ans
On aime encore
Plus fort
On aime encore
Plus fort
On aime encore
Plus fort
Menottes
ACTE V Scène 2
Paroles
Menottes
Objection votre honneur l’enfant n’est pas coupable
Il n’est pas responsable du malheur qui l’accable
À cet âge le cœur aspire comme une éponge
La sueur qu’on transpire le poison qui nous ronge
Comme on dit chez moi la pomme tombe sous le pommier
J’en prends à témoin le monde entier
Toute jeunesse mérite un meilleur soin
Que donner la patte ou serrer les poings
Qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Faut être con pour mettre des menottes
Aux menottes des mômes
Alors qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Quelques notes
Quand un mot a plusieurs sens ce n’est jamais pour rien
On fait bien la différence entre un chat et un chien
La société qui associe cadenas petites mains
C’est sûr qu’elle est sur le mauvais chemin
Technologie on n’a plus que ce mot à la bouche
À croire que plus aucun sentiment ne nous touche
Le système a poussé sa logique à l’extrême
Comme au pire moment du soviet suprême
Qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Faut être con pour mettre des menottes
Aux menottes des mômes
Alors qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
D’autres notes
Évidemment la vie ce n’est jamais tout noir ou tout blanc
L’enfant tue un vieillard vieillard il sauve un enfant
Le poids de la moindre erreur pèse lourd dans la balance
Alors qu’elle est si légère l’innocence
Toute civilisation qui dévore ses enfants
S’offre en sacrifice pour son propre châtiment
L’homme a-t’il si peur d’éclaircir le mystère
Du temps naguère où l’homme rampait sur terre ?
Qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Faut être con pour mettre des menottes
Aux menottes des mômes
Alors qu’on ôte les menottes
Aux menottes des mômes
Dernières notes