http://www.sacre-coeur-montmartre.com/francais/spiritualite-du-sacre-coeur/article/les-benedictines-du-sacre-coeur-de
https://prieure-saintbenoit.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9n%C3%A9dictines_du_Sacr%C3%A9-C%C5%93ur_de_Montmartre
À l’ombre de la Basilique, dans le prolongement de la Maison d’Accueil, le Prieuré du Sacré-Cœur abrite une communauté monastique de seize Sœurs Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, qui vit à la Basilique sa vocation d’animation spirituelle et matérielle des lieux de prière.
L’histoire des Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre :
1872
Adèle Garnier, institutrice dans un lointain château en province, lit un article parlant de projet de construction de la future Basilique du Sacré-Cœur Cœur de Montmartre et entend alors cet appel intérieur : » C’est là que Je te veux! «
1898
La mission reçue s’accomplit : sa communauté religieuse, née pour la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, est érigée canoniquement par l’Eglise. Adèle Garnier devient Mère Marie de Saint Pierre.
La première communauté s’installe Cité du Sacré-Cœur, puis doit s’exiler pour l’Angleterre en 1901, à la suite des nouvelles lois sur les Congrégations religieuses.
La Congrégation s’implante ensuite en Belgique, puis dans le nord de la France.
1961 à 1977
Sous l’impulsion de Monseigneur CHARLES, Recteur de la Basilique, la Congrégation revient à Montmartre pour y vivre sa mission de prière et d’accueil.
1970 à 1978
La Congrégation se déploie et doit provisoirement quitter Montmartre.
Construction du Prieuré de Béthanie à Blaru (Yvelines) et fondation des prieurés de Notre-Dame de Marienthal et de Notre-Dame de Laghet.
A partir de 1973, à la suite du Concile Vatican II, le Père Marie-Joseph Le GUILLOU o. p. entre en communion profonde avec les valeurs de notre Congrégation, et aide le Chapitre Général à structurer théologiquement et spirituellement les nouvelles Constitutions, approuvées par Rome en 1983.
1984 à 1987
Retour sur la colline de Montmartre : fondation du prieuré Saint Benoît puis Sainte Scholastique, Maison-Mère et Noviciat, dans la Cité du Sacré-Cœur.
1992 à 1995
Fondation du prieuré Notre-Dame des Victoires à Paris et du prieuré Marie-Joseph à Ars.
1995
Le Cardinal LUSTIGER, Archevêque de Paris, demande à la Congrégation de participer à l’animation spirituelle et matérielle de la Basilique du Sacré-Cœur. Ainsi se réalise l’intuition ecclésiale de Mère Marie de Saint Pierre.
2001
Fondation d’une communauté à la Basilique Saint Martin de Tours.
2009
Fondation d’une communauté à Notre Dame du Laus.
Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre
La congrégation des Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, abrégée BSCM, est une congrégation monastique fondée par Adèle Garnier en 1898 à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.
Ayant dû quitter la France en 1901, la congrégation s’installe à Londres. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, deux axes différents s’affirment de part et d’autre de la Manche, le Saint-Siège prononce la séparation en 1947 : la congrégation des « Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre » (abrégée BSCM) en France ; et la congrégation des Adorers of the Sacred Heart of Jesus of Montmartre (en) (abrégée OSB) en Angleterre.
Ces bénédictines ont pour mission une recherche constante de Dieu dans une vie monastique associée à une vie apostolique. Elles sont en effet à la fois « contemplatives cloîtrées et actives de plein vent ».
Fin 2005, les bénédictines de la branche française étaient 105, réparties en dix lieux, tous en France, et celles de Tyburn 72 réparties en neuf lieux à travers le monde.
Mission
Ces bénédictines ont pour mission une recherche constante de Dieu dans une vie monastique associée à une vie apostolique. Elles sont en effet à la fois « contemplatives cloîtrées et actives de plein vent »JB 1.
Une recherche constante de Dieu dans une vie monastique…
La vie monastique des Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre se définit comme une conversion incessante et s’exprime par les vœux de chasteté, pauvreté et obéissance. Elles désirent être au cœur du Mystère du Christ un signe de la plénitude de vie et de sainteté de l’Église, et se dévouer à la croissance du Royaume et pour cela être transfigurées dans tout leur être par la charité du Christ.
…associée à une vie apostolique.
La vocation des Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre à la vie apostolique jaillit de leur vie monastique : l’animation spirituelle et matérielle des lieux de prière. Leurs prieurés traduisent le besoin de nos contemporains de se retrouver dans le silence, la prière, le ressourcement spirituel et la rencontre fraternelle. Portant souvent de lourds problèmes, ils espèrent réconfort et réponse à leur besoin d’absolu. Ils peuvent, s’ils le veulent, trouver un accompagnement spirituel ; particulièrement les jeunes qui souvent cherchent le sens de leur vie.
Histoire
Fondation de la congrégation
Origine
En 1872, Adèle Garnier (1838-1924 à Londres), institutrice au château de l’Aulne-Montgenard à Martigné-sur-Mayennea lit un article parlant de projet de construction de la future basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et entend alors de la part de Dieu : « C’est là que Je te veux ! ». Adèle Garnier avait eu des visions intérieures du Christ à partir de 1862. En 1869, elle « voit » le Christ dans une grande hostie : le Christ lui demande de prier, expier, souffrir pour la France. En 1873, elle « voit » une église byzantine blanche, avec des dômes ; la basilique du Sacré-Cœur n’est alors qu’un projet. En 1874, Adèle Garnier a la révélation de l’adoration perpétuelle à Montmartre. Elle en parle à Mgr Guibert. En 1885, cette adoration 24h / 24 est établie dans la basilique1.
En juin 1897, Adèle Garnier s’installe avec trois compagnes rue du Mont-Cenis, près de la basilique en construction2.
La fondation de Montmartre
Le 4 mars 1898JB 2, la mission reçue s’accomplit : la communauté religieuse, née pour la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, est fondée par Adèle Garnier, par le père dominicain Francis Balme et le père Jean Baptiste Lemius. L’acte de fondation est reçu par l’archevêque de Paris, le cardinal Richard. La première communauté s’installe cité du Sacré-Cœur. Adèle Garnier prend en religion le nom de Mère Marie de Saint-Pierre. La congrégation est érigée canoniquement par l’Église. Le nombre de religieuses augmentant, elles s’installent rue du Chevalier-de-La-Barre, grâce à une aide financière des Pères Chartreux2.
Le départ en exil
Les lois de 1901 contre les congrégations religieuses contraignent les bénédictines à quitter Montmartre. L’archevêque de Paris, le cardinal François Richard de La Vergne, les confie à l’archevêque de Westminster, le cardinal Herbert Vaughan3. La congrégation se réfugie donc en Angleterre. Elle s’installe à Londres, d’abord à Notting Hill puis à Tyburn, endroit célèbre pour avoir servi de principal lieu des exécutions capitales des criminels anglais depuis le XIIe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
En quittant Montmartre, la fondatrice déclare « Nous reviendrons au grand jour comme des filles grandies qui ont place au foyer »JB 2. Toutefois, Mère Adèle Garnier ne verra pas de son vivant l’accomplissement de ce vœux. Elle meurt le 17 juin 1924 à Londres, où elle est inhumée. Un procès en canonisation est en cours.
En 1930, la congrégation devient de droit pontifical. En 1944, elle comprend 70 sœurs de huit nationalités différentesJB 3.
La séparation en deux branches autonomes
Petit à petit, les Bénédictines du Sacré-Cœur s’enracinent à Londres, même si certaines aspirent à revenir au Sacré-Cœur de Montmartre. Au milieu du XXe siècle, l’élection d’une mère générale britannique provoque une scission. Le Saint-Siège prononce la séparation en 1947 : la congrégation des « Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre » (abrégée BSCM)4 en France ; et la congrégation des « Adorers of the Sacred Heart of Jesus of Montmartre » (abrégée OSB)5, en Angleterre3,6. Une part importante de bénédictines d’origine française décident alors de revenir en France, la situation politique le permettant à nouveau. C’est le début d’une nouvelle communauté. À la suite du concile Vatican II, avec l’aide du père Marie-Joseph Le Guillou, op, elles révisent leurs constitutions. Celles-ci sont approuvées par le Saint-Siège en 1983. Les BSCM adoptent également un costume religieux qui les distingue de la congrégation restée à Tyburn.
Les Bénédictines du Sacré-Cœur (BSCM) en France
Historique
Origine
Le prieuré d’origine des BSCM est situé à Louvigné-du-Désert, commune française, située dans le département d’Ille-et-Vilaine.
Retour à Montmartre
À la demande de Mgr Maxime Charles, le cardinal Maurice Feltin érige le 10 octobre 1961 un nouveau prieuré au 13, rue Becquerel, près de la basilique. La messe d’inauguration est célébrée le 23 octobre 1961. La supérieure, mère Madeleine-Marie du Divin Cœur évoque « un Bethléem pour la congrégation qui a désormais retrouvé une place à Montmartre, soixante ans après l’avoir quitté »JB 4. Les BSCM y resteront jusqu’en 1977, où elle vivront leur mission de prière et d’accueil. Plusieurs changements interviennent également à cette époque : changement dans les constitutions, le costume, la croix et l’office.
Écouen
En 1962, les BSCM de la communauté de Louvigné-du-Désert s’installent à Écouen, au nord de Sarcelles, alors dans le diocèse de Versailles, afin de faciliter les contacts entre les deux communautésJB 5.
Ephrem de Montmartre
Les BSCM quittent le 13, rue Becquerel en 1963 et s’installent dans la partie nord de la maison d’accueil. Cette maison avait été baptisée « Ephrem » par Mgr Maxime Charles en mémoire du nom de la localité où Jésus s’est retiré avant le séjour à Jérusalem qui allait être le dernierJB 6. Mère Marie-Agnès est élue prieure.
En juin 1967, les trois premières professions perpétuelles marquent un tournant dans la vie de la communauté. Toutes les religieuses de la région parisienne sont invitées à venir s’en réjouir au cours d’une « heure sainte »JB 7.
En 1969, le chapitre général refond les constitutions (qui seront datées du 18 octobre 1970), change la croix, élit mère Marie-Agnès prieure générale.
En 1970, nouvelle profession perpétuelleJB 8
Marienthal
Le prieuré du sanctuaire Notre-Dame de Marienthal est fondé en 19707 en Alsace (commune de Haguenau), à la demande de Mgr Léon-Arthur Elchinger, évêque de Strasbourg.
Jérusalem
En 1972, la congrégation signe à Rome un contrat pour trois ans pour l’animation du centre Notre-Dame à Jérusalem : lieu d’accueil des pèlerins chrétiens, appartenant au Vatican, et situé dans le quartier chrétien, à proximité de la vieille ville. Ce contrat, reconductible, ne sera pas reconduit.
Blaru
Le 18 octobre 1972 est posée la première pierre du prieuré de Blaru, dans les Yvelines.
En janvier 1973, le père Marie-Joseph Le Guillou o. p.8 vient prêcher la retraite annuelle, traditionnellement prêchée par Mgr Charles. Sa théologie et sa spiritualité enthousiasment les religieuses. Dès lors, il entre en communion profonde avec les valeurs de la congrégation, et aide le Chapitre Général à structurer théologiquement et spirituellement les constitutions, approuvées par Rome en 1983.
À l’occasion du 75e anniversaire de la fondation de la congrégation, le 15 septembre 1973, la chapelle du prieuré de Blaru est bénie. Le prieuré d’Écouen est fermé et les religieuses âgées s’installent à Blaru où elles rejoignent les novices. Le prieuré est baptisé Béthanie, du nom de la localité à trois kilomètres à l’est de Jérusalem où vivaient Marthe, Marie et Lazare, les amis de JésusJB 9.
Mont Roland
Les BSCM quittent Jérusalem et fondent en 1975 un prieuré à Mont Roland, sanctuaire marial près de Dole dans le Jura.
En février 1975, les nouvelles professions perpétuelles sont reçues par le cardinal François Marty, mère Marie-Agnès est réélue pour six ans.
Deuxième exil de Montmartre vers Blaru
Compte tenu des difficultés croissantes dans la collaboration avec les chapelains et le recteur de la basilique, estimant qu’elles ne répondaient plus à ce que Mgr Maxime Charles attendait d’elles, les BSCM chantent leurs dernières vêpres dans la basilique le dimanche 30 octobre 1977 et quittent le lendemain la colline qui les a vues naître 80 ans plus tôtJB 10.
Elles se retirent à Blaru où s’est installé le père Marie-Joseph Le Guillou, la maison Béthanie étant devenue pour lui, lors de sa convalescence, un havre de paix. Théologien nommé par la Congrégation des religieux pour participer aux chapitres généraux, le père Le Guillou participe à la restructuration des constitutions qui sont approuvées en 1983 par le cardinal Eduardo Francisco PironioJB 11.
Notre-Dame de Laghet
À la demande de Mgr Jean Mouisset, évêque de Nice, les BSCM fondent en 1978 un prieuré au sanctuaire de Notre-Dame de Laghet dans les Alpes-Maritimes9,10
La Chapelle-Montligeon
À la demande de Mgr Henri Derouet, évêque de Sées, les BSCM fondent en 1984 un prieuré au sanctuaire de La Chapelle-Montligeon dans l’Orne. Elles y restent jusqu’en 200011.
Deuxième retour à Montmartre
En 1984, les filles du Cœur de Marie, de l’ordre des Dominicaines, ferment leur maison de la cité du Sacré-Cœur à Montmartre, faute de vocations, alors que les BSCM en accueillent sans cesse : elles sont, en effet, une cinquantaine avec les postulantes et les novicesJB 12.
Avec l’autorisation du cardinal Jean-Marie Lustiger et avec l’aide bienveillante de sœur Mechtilde, responsable de l’économat des Dominicaines de la Présentation (rue de Vaugirard), elles s’installent, dans l’ancien couvent des Dominicaines, cité du Sacré-Cœur, à deux pas de la basilique, où elles fondent le prieuré Saint-Benoît. Elles organisent de multiples activités pour les enfants, les adolescents, les jeunes et les foyers. Leur dynamisme débordant est remarqué autant par Mgr Guy Gaucher qui vient y prêcher la retraite annuelle, par leurs voisins qui les admirent « jouant dans leur jardin comme des petites filles » que par Alain Juppé sensible à leur « charme spirituel » lorsqu’il leur rend visite : « Ce qui me frappe et même me bouleverse chez ces femmes, c’est d’abord le sourire, la joie qui irradie vraiment leurs visages. Et puis aussi leur curiosité »12. Jusqu’en 1995, la cérémonie annuelle durant laquelle ont lieu les professions solennelles se déroule à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En 1985, les Dominicaines quittent à leur tour la cité du Sacré-Cœur. Les BSCM achètent alors leur maison et y établissent la maison-mère et le noviciat sous le patronage de sainte Scolastique.
Notre-Dame-des-Victoires
Le prieuré Notre-Dame des Victoires à Paris est fondé en 1992, à la demande du cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris13.
Ars
En 1994, la congrégation fonde le prieuré Marie-Joseph au sanctuaire du Curé d’Ars, à la demande de Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars.
Les BSCM au service de la basilique de Montmartre
En 1995, le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris nomme le père Patrick Chauvet, douzième responsable du Sacré-Cœur depuis 1876JB 13 et demande en même temps à la congrégation de participer à l’animation spirituelle et matérielle de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. L’annonce du faire-part est claire : « le 17 septembre 1995, au cours de l’Eucharistie à 11 heures, sous la présidence du cardinal Lustiger, Mgr Vingt-Trois installera le père Patrick Chauvet recteur du Sacré-Cœur et une communauté de bénédictines au service de la Basilique »JB 14.
Le nouveau recteur et la congrégation sont ainsi chargés d’une nouvelle étape de la vie de la basilique du Sacré-CœurJB 15. Dès lors, la congrégation participe aux animations et en particulier anime l’adoration perpétuelle14. Les quatre ans du rectorat du père Patrick Chauvet vont permettre à la congrégation de prendre en main la basilique grâce à un « bras ecclésiastique » qui vit dans la « communion des charismes » un rapport nouveau entre les religieuses et les prêtres du sanctuaire. Cette « fin de siècle » connaît là une initiative significative qui fait écho à celle du cardinal Richard, du père Lemius et d’Adèle Garnier en 1898. De l’une à l’autre, la basilique de Montmartre a adapté sa vocation, à la fois nationale et universelle. Elles portent aux quatre coins de la France et du monde, depuis Paris et Londres, le message du Sacré-Cœur 1900 actualisé au seuil de l’an 2000JB 16.
C’est ainsi que depuis 1995, au milieu de plus de dix millions de visiteurs annuels, seize sœurs adorent le Saint Sacrement, chantent quatre offices dans la journée, et s’occupent de la maison d’accueil de la basilique où sont reçus les adorateurs de la nuit et les retraitants15.
Le 7 mars 1998, la congrégation fête le centenaire de sa fondation. Le cardinal Lustiger préside la cérémonie au cours de laquelle ont lieu huit professions temporaires, six professions perpétuelles et trois jubilés d’argentJB 17,16.
La Sainte-Baume
À la demande de Mgr Joseph Madec, évêque de Fréjus et Toulon17, la congrégation fonde en 1998 une communauté à la Sainte-Baume en Provence18. Après dix années au service de l’hôtellerie, les BSCM laissent la gestion des lieux aux frères dominicains de la Province de Toulouse à partir du mois de juillet 200819.
Saint-Martin-de-Tours
En 2000, est fondée une communauté à la basilique Saint-Martin de Tours à la demande de Mgr André Vingt-Trois, archevêque de l’archidiocèse de Tours. Les BSCM sont installées près de la basilique Saint-Martin, De 2004 à 2006, les sœurs animeront aussi la vie de prière de l’Oratoire de la Sainte-Face 20.
Notre-Dame-du-Laus
En 2008, les BSCM s’installent à Notre-Dame du Laus, à la demande de Mgr Jean-Michel Di Falco, évêque du diocèse de Gap et d’Embrun21.
Le 13 septembre, elles chantent la messe célébrée par le pape Benoît XVI pour 260 000 fidèles réunis aux Invalides à Paris22.
Notre-Dame-de-Pontmain
En 2009, les BSCM font un stage à la basilique Notre-Dame de Pontmain, à la demande de Mgr Thierry Scherrer, évêque du diocèse de Laval23,24.
Notre-Dame de l’Épine
En 2021, à la demande de Mgr François Touvet, évêque de Châlons-en-Champagne, la congrégation fonde une communauté à la basilique Notre-Dame de l’Épine qui sera installée le 15 août 202125,26.
Organisation de la congrégation
Mère Madeleine-Marie du Divin Cœur, supérieure, meurt le 6 juillet 1974. En 1981, mère Marie-Agnès est réélue pour six ansJB 11. Le père Marie-Joseph Le Guillou meurt à Blaru le 25 janvier 1990. Le 29 décembre 1998, mère Marie-Vianney est élue prieure générale et mère Marie-Agnès est assistante généraleJB 18. En 2004, mère Irène-Marie est élue prieure générale, sœur Marie-Jean est assistante générale. En 2010, mère Irène-Marie est élue prieure générale pour un second mandat, sœur Adèle-Marie est assistante générale. Mère Marie-Agnès, née Françoise JullienJB 19 meurt le samedi 29 octobre 201627.
Une visite apostolique est diligentée et un rapport est remis au Vatican en 2013, à la suite de graves difficultés. Ce rapport met en lumière d’importants dysfonctionnements, tel qu’un manque de discernement de certaines jeunes filles accueillies au sein de la communauté. À compter de ce rapport, Mgr Gueneley est nommé « commissaire apostolique », et de nombreux changements ont lieu au sein de la congrégation28.
Lors du chapitre général d’octobre 2020, sous la présidence de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, sœur Marie Elie est élue « prieure générale »29,30,b.
Discographie
Les Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre ont enregistré plusieurs disques31 :
- 1997 – Chantons avec toute l’Église (20 chants écrits par sœur Marie Agnès et composés par Philippe Robert)
- 1997 – Marie, Mère de la Vie (18 chants écrits par sœur Marie Agnès et composés par Philippe Robert)
- 2007 – Le chant au Bien-Aimé (8 chants a capella écrits par sœur Marie Agnès et composés par Philippe Robert)
- 2007 – L’annonce de la foi dans la joie (9 chants monastiques composés par Grégoire François-Dainville)
- 2007 – Vivre avec Toi Seigneur (8 chants écrits par Philippe Robert)
- 2007 – Attire-nous à Toi Seigneur (10 chants composés par Philippe Robert)
- 2008 – Aimons-nous les uns les autres (10 chants écrits par sœur Marie Agnès et composés par Philippe Robert)
- 2009 – La source de la vie (18 chants liturgiques écrits par sœur Marie Agnès et composés par Philippe Robert, membre de la Commission interdiocésaine de pastorale liturgique)
- 2011 – Soyons dans la joie (13 chants liturgiques écrits par sœur Marie Agnès, composition Patrick Nebbula et Philippe Robert, direction de chœur et orgue François Polgár)
Implantation géographique en 2019
Fin 2005, les Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre de la branche française étaient 105, réparties en dix lieux tous en France4.
La lettre (H) indique la présence d’une hôtellerie tenue par les bénédictines en 2019.
- 01/Ars-sur-Formans
- Prieuré Marie-Joseph32 au sanctuaire d’Ars [archive]
- 05/Saint-Étienne-le-Laus
- Prieuré Saint-Joseph au sanctuaire de Notre-Dame du Laus (depuis le 12 octobre 2008)
- 06/La Trinité
- Prieuré Notre-Dame de Laghet au sanctuaire de Notre-Dame du Laghet9 (H)
- 37/Tours
- Prieuré Saint-Martin33 près de la basilique Saint-Martin (H)
- 67/Marienthal
- Prieuré Notre-Dame de Marienthal, près de la basilique (H)34
- 75/Paris
- Prieuré Saint-Benoît (H), au 3 cité du Sacré-Cœur près de la basilique
- Prieuré Sainte-Scolastique (Maison-Mère et noviciat), au 9 cité du Sacré-Cœur près de la basilique
- Maison Ephrem, 35 rue du Chevalier-de-La-Barre près de la basilique (H). Cette maison d’accueil est notamment utilisée de nuit pour permettre aux personnes qui assurent l’adoration perpétuelle de se reposer35.
- Prieuré Notre-Dame des Victoires36, au 6, rue Notre-Dame-des-Victoires, près de la basilique Notre-Dame-des-Victoires
- 78/Blaru